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Nouvelle taxe Gafam: «L’impôt sera payé, en fin de compte, par les consommateurs français»

Augmenter la taxe GAFAM ne renforcera pas notre souveraineté numérique. Cette mesure finira par peser, au bout du compte, sur les consommateurs français et masque le vrai problème : l’Europe manque de 19.000 milliards d’euros de capitalisation pour financer l’innovation. Texte d’opinion par Nicolas Marques, directeur général de l’Institut économique Molinari, publié dans Les Échos.

En ces temps d’instabilité politique, taxer redevient le plus petit dénominateur commun à défaut d’avoir fait de vraies réformes structurelles. Pour ceux qui font la promotion de l’outil fiscal, il y a toujours une bonne raison de minimiser ses effets pervers, quitte à dénaturer la réalité. Le doublement envisagé de la taxe numérique en offre une illustration. Décodage.

Dans le cadre du débat budgétaire, un grand nombre de députés ont proposé d’augmenter la taxe « Gafam », idée qui a abouti à son doublement en première lecture à l’Assemblée nationale. Officiellement, cette démarche contribuerait à la souveraineté numérique et à la consolidation budgétaire, sans peser sur les ménages ni sur les entreprises. Une présentation trompeuse qui colle mal aux réalités de la taxe sur les services numériques.

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