Pour une maîtrise durable et responsable des dépenses de santé
La France investit beaucoup moins dans la prévention que ses voisins. Et ce pour une raison simple qui tient aux méthodes de gestion de la Sécurité sociale. Chronique par Cécile Philippe, présidente de l’Institut économique Molinari, publiée dans Les Échos.
Nos politiques sont aux abois. Il faut coûte que coûte trouver de nouvelles ressources pour combler des déficits sociaux qui, en dépit de très nombreux plans de redressement, n’en finissent pas de se creuser. Et faute d’obtenir des ressources, les pouvoirs publics veulent maîtriser les dépenses de santé en contrôlant plus strictement les soins fournis aux malades. Le dernier projet de financement de la Sécurité sociale ne fait pas exception et contient son lot de rabotages qui accentuent chez les Français le sentiment d’un système public à la dérive aux mains de comptables froids. Cela ne pourra pas régler le problème qui réside avant tout dans l’absence de comptabilité patrimoniale à long terme.
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