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Le Covid long ne fait pas bon ménage avec l’économie

Entre 10 et 30 % des personnes atteintes par le Covid présentent des symptômes persistants, même trois mois après l’infection. C’est ce que l’on appelle le « Covid long », qui serait responsable d’un absentéisme grandissant au Royaume-Uni notamment, mais aussi en France. Chronique par Cécile Philippe, présidente de l’Institut économique Molinari, publiée dans Les Échos.

Pendant la crise sanitaire, l’attention a d’abord porté sur les décès et les hospitalisations. Avec l’arrivée des vaccins, l’étau s’est desserré. Certains ont cependant continué de s’inquiéter de ce qu’un certain nombre de personnes contaminées, y compris de manière asymptomatique, développaient après coup des symptômes plus ou moins handicapants. Le phénomène, appelé « Covid long » fait l’objet de débats entre experts . Il affecterait entre 10 et 30 % des personnes infectées selon les études. Ce phénomène semble suffisamment important pour avoir des retombées sur le marché du travail anglais, comme l’a révélé une analyse récente d’un membre externe du Comité de politique monétaire de la Banque d’Angleterre. En France, pays loin du plein-emploi, des données semblent indiquer que le problème existe.

Tel que l’indique la Haute Autorité de santé, l’Organisation mondiale de la santé définit l’état de Covid long, notamment « par la présence de symptômes au-delà de trois mois après l’épisode aigu. » La définition évolue en permanence au fur et à mesure des observations. Le nombre de symptômes recensés dépasse aujourd’hui 200, les plus courants étant d’ordre pulmonaire, cardiovasculaire et neurologique.

2022-05-30-LES-ECHOS

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Cécile Philippe

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