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Vu d’Israël : « Les vaccins sont un outil très important, mais ne peuvent suffire »

Alors que l’État hébreu avait atteint zéro cas en juin, il est confronté à une nouvelle augmentation des cas. Meir Rubin, expert israélien, plaide pour un contrôle strict des frontières. Propos recueillis par Cécile Philippe, présidente de l’Institut économique Molinari, pour L’Express.

Quelles leçons pouvons-nous tirer de la gestion de différents États dans le monde face au Covid-19? Alors que la France fait face à une quatrième vague et que les polémiques s’intensifient autour du passe sanitaire, L’Express, en partenariat avec l’Institut Molinari, a décidé d’interroger des experts internationaux qui font le point sur la situation sanitaire dans leur pays, comme sur les différentes mesures qui y ont été prises.

Diplômé de l’Université hébraïque de Jérusalem, Meir Rubin est directeur exécutif du Kohelet Policy Forum, une organisation à but non lucratif qui cherche à sécuriser l’avenir d’Israël, renforcer la démocratie représentative et d’élargir la liberté individuelle et les principes du libre marché. Il s’est intéressé à l’épidémie du Covid-19 dès ses débuts lorsqu’il se déclenche en Chine à Wuhan, fin 2019. Alors qu’Israël est le pays sur lequel tous les regards sont braqués pour comprendre le pouvoir de la vaccination, il est confronté à une récente augmentation du nombre de cas montrant que les vaccins sont absolument nécessaires mais ils ne sont pas suffisants. Entretien.

L’Express : Comment se fait-il que vous vous soyez intéressé très tôt à l’épidémie?

Meir Rubin : Ce ne fut pas une coïncidence. Il se trouve que j’étais profondément immergé à l’époque dans l’étude de ce que pourraient être les principaux défis auxquels l’État israélien pourrait avoir à faire face à l’avenir. Les pandémies ayant été identifiées comme l’un d’entre eux, j’ai pu – dès le début – m’en saisir et conseiller des personnalités publiques, des membres du parlement et des ministres. Je crois que grâce à notre prise de conscience du problème, nous avons pu proposer ce qui reste aujourd’hui l’un des piliers de la stratégie contre la Covid : le contrôle des frontières. Israël a été le premier pays à fermer ses frontières à tous les États. Cela s’est avéré très efficace, mais nous avons ensuite subi les conséquences de failles dans notre système de quarantaine, l’isolement se faisant à domicile. Nous avons donc dû faire face à une augmentation des cas durant l’été 2020.

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Cécile Philippe

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