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Dette publique : 1 200 milliards d’euros de plus depuis 2017

Alerte rouge ! La dette accumulée depuis le début de l’ère Macron atteint plus de 1 200 milliards d’euros. La dette publique s’élevait au total à 117,4 % du PIB à la fin de l’été selon l’Insee, soit 3 482,2 milliards d’euros. Un article de Philippine Robert du journal Le Point avec l’analyse de l’Institut économique Molinari.

Piqûre de rappel pour nos parlementaires qui sont toujours en train de s’écharper sur le projet de loi de finances pour 2026 : la dette publique a atteint au troisième trimestre 2025 le seuil de 3 482,2 milliards d’euros. Soit 117,4 % du produit intérieur brut, contre 115,7 % du PIB au deuxième trimestre… C’est un nouveau record, hors période de pandémie ou de guerre. Cela représente 52 407 euros de dette par habitant ! Au total, la dette a augmenté de 65,9 milliards d’euros pendant l’été.

D’après les calculs de l’Institut économique Molinari (IEM), un think tank libéral, pour Le Point, cela porte le total de dette accumulée depuis le début de l’ère Macron à plus de 1 200 milliards d’euros (+ 16 % depuis le début de son premier quinquennat). Soit 8 389 euros par habitant !

La facture est salée ! Et elle devrait continuer de grimper. L’an prochain, elle devrait atteindre les 118 % du PIB selon les prévisions du gouvernement. Sans remise en ordre de nos dépenses publiques, elle devrait allègrement dépasser les 130 % du PIB d’ici la fin de la décennie.

« Si nous avions un bon narratif, si nous empruntions pour faire des investissements d’avenir, en faisant des réformes structurelles améliorant notre capacité à rembourser, les marchés seraient plus conciliants, mais ce n’est pas le cas : les taux d’intérêt augmentent et nous étranglent petit à petit », prévient Nicolas Marques, directeur général de l’IEM. La charge de la dette devrait atteindre 65 milliards d’euros cette année et 74 milliards l’an prochain.

« Il faudrait généraliser la retraite par capitalisation »

Pour le moment, les parlementaires ont voté un budget pour la Sécurité sociale, mais pas celui de l’État, la commission mixte paritaire n’ayant pas réussi à trouver un compromis. Dans le pire des cas, une loi spéciale peut être adoptée en attendant de trouver un accord sur le budget l’an prochain, ce qui permettra à l’État de continuer à fonctionner. Mais ne réglera pas notre problème de finances publiques…

« Il faudrait généraliser la retraite par capitalisation et provisionner les retraites des fonctionnaires, déréglementer pour renforcer la croissance et limiter de façon stricte les embauches dans la fonction publique pour contenir les coûts », propose Nicolas Marques.

De nombreux autres rapports se sont accumulés depuis vingt ans pour proposer des pistes de réforme. Sans succès… La situation s’est même dégradée depuis la pandémie de Covid : la France est le seul pays de la zone euro qui n’a pas réussi à redresser ses finances publiques après l’épisode du « quoi qu’il en coûte ». Une faillite collective.

Nicolas Marques

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