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Les prélèvements continuent de plomber compétitivité et pouvoir d’achat

BFM Business TV, BFM Patrimoine du 29/03/2022, Cédric Decoeur et Nicolas Doze

Nicolas Doze souligne que d’après la nouvelle étude de l’Institut Molinari, la France reste à la traîne en matière de compétitivité de salaire net et de rentabilité des entreprises, en raison d’une fiscalité surdimensionnée. Pour dégager 100 € d’excédents nets d’exploitation, l’entreprise moyenne en France devait s’acquitter en 2019 de 168 € de prélèvements obligatoires nets de subvention contre 79 € en moyenne dans l’Union européenne à 28. La fiscalité pesait négativement deux fois plus sur la compétitivité que dans le reste de l’UE.

Pour certains, ce manque de compétitivité-prix hexagonal s’expliquerait par le caractère plus qualitatif de l’offre de protection sociale. Cette vision doit être relativisée. Le poids des dépenses de protection sociale dans le PIB français (34 %) est proche de l’Allemagne (30 %) ou de l’Italie et des Pays-Bas (29 %). Surtout, les dépenses de protection sociale par habitant en France (12 200 €) sont équivalentes à celles de l’Allemagne (12 600 €) et plus faibles qu’aux Pays-Bas (13 500 €).

Pour en savoir plus, lisez la nouvelle étude l’Institut économique Molinari, La fiscalité française contre la compétitivité. Quand la fiscalité anémie la rentabilité et le pouvoir d’achat (56 pages).

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