BFM Business, Le Grand journal de l’éco du 21/12/21
Guillaume Paul reçoit Philippe d’Ornano. Le président du groupe Sisley rappelle que la compétitivité française est toujours handicapée par la fiscalité de production. Il souligne qu’il est possible de la réduire sans déstabiliser les finances publiques. Aligner la fiscalité de production au niveau européen augmentera la croissance française, l’emploi et le rendement des fiscalités traditionnelles. C’est une erreur d’opposer les enjeux compétitivité et finances publiques. Il n’y aura pas de remise en ordre des finances publiques sans augmentation de la création de richesses en France. Conditionner la baisse des impôts de production à la réduction des déficits est donc un contresens.
Il s’appuie sur les travaux de l’Institut économique Molinari montrant le caractère délétère de la fiscalité de production française. Elle pénalise les entreprises, indépendamment de leur santé financière, et cette charge est fréquemment reportée sur les salariés, sous la forme de salaires moins attrayants, voire de suppressions d’emplois.
