La capitalisation retraite plus forte que les crises
31/05/2025, BFM Business, La libraire de l’Eco, l’étude de la semaine, séquence dédiée aux travaux de l’Institut économique Molinari
Quatre minutes d’échange entre Emmanuel Lechypre et Nicolas Marques de l’Institut économique Molinari. Nicolas Marques souligne que la capitalisation retraite est bien mieux protégée des chocs que la répartition. Capitaliser par l’intermédiaire d’un fonds de pension, c’est placer des cotisations mensuelles pendant 40 ans pour financer 20 ans de pension de retraite. La performance globale à long terme est indépendante des crises ponctuelles, qui sont souvent suivies de phases de reprises, puisque l’épargne retraite est placée puis vendue au fur à mesure, de façon graduelle tous les moins.
De même, présenter comme le font certains la répartition comme une source de sécurité est une démarche caricaturale. La répartition est soumise aux chocs économiques à court terme, qui réduisent ses recettes et creusent ses déficits comme l’a montré la crise de 2020. Surtout, elle est soumise aux tendances démographiques à long terme, qui réduisent sa performance depuis la fin du baby-boom. Si rien n’est fait, le pouvoir d’achat des retraités baissera de 17% par rapport au reste de la population, d’où l’importance de généraliser la capitalisation collective en France.
Pour en savoir plus, lisez l’article de Cécile Philippe dans Les Echos
