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Le fardeau français pénalise pouvoir d’achat et compétitivité

BFM Business, L’alerte Lechypre, Emmanuel Lechypre et Hedwige Chevrillon, 30/03/2022

Emmanuel Lechypre souligne une des spécificités de la nouvelle étude de l’Institut économique Molinari. Contrairement aux études traditionnelles (OCDE…) sur le coût du travail – qui se focalisent sur les impôts – le travail de l’Institut économique Molinari tient compte des cotisations aux organismes privés (fonds de pension, assurances). Cela permet d’avoir des comparaisons équitables entre la France et les pays ayant massivement recours à des protections sociales privées (Royaume-Uni, Pays-Bas…). Même en faisant ainsi, on observe un surcoût en France, la moitié du coût du travail étant consacré aux prélèvements obligatoires, soit 7 points de plus que la moyenne des grands pays européens.

La France reste à la traîne en matière de compétitivité, de salaire net et de rentabilité des entreprises, en raison d’une fiscalité surdimensionnée. Pour dégager 100 € d’excédents nets d’exploitation, l’entreprise moyenne en France devait s’acquitter en 2019 de 168 € de prélèvements obligatoires nets de subvention contre 79 € en moyenne dans l’Union européenne à 28. La fiscalité pesait négativement deux fois plus sur la compétitivité que dans le reste de l’UE. Les réformes en cours (baisse des impôts de production et sur les bénéfices) améliorent la donne, sans rendre la France compétitive.

Pour en savoir plus, lisez la nouvelle étude l’Institut économique Molinari, La fiscalité française contre la compétitivité. Quand la fiscalité anémie la rentabilité et le pouvoir d’achat (56 pages).

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