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Quand l’égalité des chances révèle nos différences

On continue d’observer, en France et partout ailleurs, un écart important entre le pourcentage de filles et de garçons qui choisissent des carrières scientifiques. Ce choix des filles est-il rationnel ou au contraire irrationnel ? L’article des psychologues Stoet et Geary sur la sous-représentation des jeunes filles et des femmes dans les domaines scientifiques offre une réponse.

Cécile Philippe, directrice générale de l’IEM, contribue régulièrement à la revue internationale d’idées de langue française Phébé. Il s’agit d’un magazine du journal Le Point qui vise à éclairer.

Dans la mythologie grecque, Phébé (« la brillante ») était la Titanide de la lumière. Phébé offre un panorama unique de la pensée mondiale. Phébé est alimentée par un réseau de correspondants sur les cinq continents. Leur rôle est d’identifier les publications universitaires les plus originales – livres, articles, rapports de think tanks, conférences – et de les restituer dans des articles accessibles pour le public éclairé. Laetitia Strauch-Bonart, basée à Londres, en assure la coordination éditoriale.

Pour plus d’information : https://www.lepoint.fr/phebe/


Son douzième article a été publié le 11 février 2019. Il s’agit d’une recension de l’article « The Gender-Equality Paradox in Science, Technology, Engineering, and Mathematics Education », des auteurs Gijsbert Stoet et David C Geary (Psychological Science29(4):095679761774171 · February 2018).

Quand l’égalité des chances révèle nos différences (sur abonnement)
Étudier les sciences dures, en France, c’est bien connu, est la voie royale. Tout le monde sait que choisir les mathématiques ouvre toutes les portes. Les sciences molles, au contraire, en ferment. Pour autant, on continue d’observer, en France et partout ailleurs, un écart important entre le pourcentage de filles et de garçons qui choisissent des carrières scientifiques. Cet écart persiste même si les filles réussissent aussi bien sur le plan scolaire, voire mieux, que les garçons dans 2 pays sur 3, selon l’enquête Pisa de l’OCDE.

Ce choix des filles est-il rationnel ou au contraire irrationnel  ? L’article des psychologues Stoet et Geary sur la sous-représentation des jeunes filles et des femmes dans les domaines scientifiques offre une réponse. Leur démarche permet en effet de comprendre que cette différence est en grande partie le fruit d’un choix correspondant à des différences de préférences entre les deux sexes.

Cécile Philippe

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