Communiqués de Presse

La prospérité passe par la liberté économique

Communiqué de presse

Paris-Bruxelles, le 5 novembre 2018 – L’expérience montre que loin de se décréter, la croissance est la résultante d’un contexte, plus ou moins favorable. L’histoire récente montre que les pays où règne une plus grande liberté économique connaissent une plus forte croissance, c’est-à-dire des revenus et niveaux de consommation élevés ou croissants pour la majorité de la population. À l’opposé, les pays moins libres ne croissent parfois pas du tout.

« Les deux Corées offrent un exemple frappant. Elles partageaient la même culture et un niveau de développement à peu près semblable lors de leur séparation en 1948. Mais leurs voies se sont radicalement séparées, avec une bonne mesure de liberté économique au Sud et aucune au Nord. On connaît le résultat. Le PIB par habitant au Sud est maintenant 20 fois plus élevé qu’au Nord », souligne Pierre Lemieux, auteur de la publication.

Ce n’est pas une question de ressources naturelles, mais bien de qualité des institutions – ce qui inclut la primauté du droit, la propriété privée et la liberté économique –, insiste Pierre Lemieux. « On le voit à Hong Kong, minuscule État dénué de ressources naturelles, qui trône cependant au premier rang des indices de liberté économique. Grâce à cette liberté économique, le PIB par habitant de Hong Kong atteignait 130 % du niveau français en 1997, alors qu’il n’était qu’à 58 % en 1950 », explique Pierre Lemieux. L’évolution est du même ordre vis-à-vis de la Belgique : le PIB de Hong Kong représentait 58 % du niveau Belge en 1950; il représentait 123 % en 1997.

Depuis quelques décennies, plusieurs gouvernements de pays pauvres ont permis une plus grande liberté économique, aidant des milliards d’êtres humains à échapper à la pauvreté. Le résultat est qu’entre 1981 et 2015, la proportion de la population mondiale vivant dans l’extrême pauvreté (moins de 1,90 $US par jour) a chuté de 42 % à 10 %. « Cela contraste avec le désastre qui sévit actuellement au Venezuela, où l’État tente de tout contrôler », illustre Pierre Lemieux.

La publication souligne que certaines interventions gouvernementales peuvent d’ailleurs contribuer à accroître les inégalités. On songe aux privilèges anticoncurrentiels (protectionnisme, mesures excessives de protection de la propriété intellectuelle, etc.) ainsi qu’aux subventions aux entreprises. Ces manifestations du « capitalisme de copinage » profitent en effet surtout aux riches.

« Les décideurs devraient faire preuve d’un préjugé favorable en faveur de la liberté économique, moralement défendable et avantageuse pour la collectivité. Les citoyens sont les premiers bénéficiaires des libertés économiques. Elles génèrent un surcroît d’activité permettant de créer de l’emploi et du pouvoir d’achat. Les finances publiques s’en porteraient, elles aussi, mieux avec une augmentation des recettes », ajoute Nicolas Marques, directeur général de l’IEM.

La Note économique intitulée « Quels sont les avantages de la liberté économique? » est signée par Pierre Lemieux, senior fellow à l’IEDM, en collaboration avec Alexandre Moreau, analyste en politiques publiques. Elle est diffusée en Europe par l’IEM.

Cette publication est disponible à l’adresse suivante : https://www.institutmolinari.org/quels-sont-les-avantages-de-la,3533.html

L’Institut économique de Montréal (IEDM) est un think tank indépendant sur les politiques publiques. Par ses publications et ses interventions, l’IEDM alimente le débat sur les politiques publiques au Québec et à travers le Canada en proposant des réformes fondées sur les principes de l’économie de marché et de l’entrepreneuriat.

L’Institut économique Molinari (IEM, Paris-Bruxelles) est un organisme de recherche et d’éducation dont la mission est de favoriser la liberté et la responsabilité individuelles. L’Institut entend faciliter les changements, en suscitant un débat autour des idées reçues, génératrices de statu quo. Il vise à stimuler l’émergence de nouveaux consensus en proposant une analyse économique des politiques publiques, en illustrant l’intérêt de l’échange, ou en montrant l’intérêt de réglementations et de fiscalités plus clémentes. L’IEM est une organisation à but non lucratif financée par les cotisations volontaires de ses membres : individus, entreprises ou fondations. Affirmant son indépendance intellectuelle, il n’accepte aucune subvention publique.

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