Notes et baromètres

Le jour où les États de l’Union européenne ont dépensé toutes leurs recettes annuelles

Étude de l’IEM

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Liens vers quelques entrevues et reportages, télé et radio

« Dette : la France n’a plus d’argent dans ses caisses », France 2, 8 novembre 2015

« Dette publique : la France à crédit pour boucler l’année », TF1, 9 novembre 2015

« VIDEO. La France tourne désormais à crédit », France 2, 9 novembre 2015

« À partir d’aujourd’hui, la France vit à crédit… », France 5, 9 novembre 2015

« La France va vivre à crédit dès lundi », France Info, 8 novembre 2015

« Le journal de 10h : les comptes publics français basculent dans le rouge », RTL, 8 novembre 2015

« Et si la France déposait le bilan ? », France Info, 9 novembre 2015

« Est-il normal que la Belgique vive à crédit ? », RTBF, 10 novembre 2015


OBJECTIF DE L’ÉTUDE

L’objectif de cette étude est de comparer les recettes et les dépenses des administrations centrales des 28 pays membres de l’Union européenne (UE) pour déterminer le jour à partir duquel elles ont épuisé toutes leurs recettes annuelles et commencent à vivre à crédit.

Ce travail est fait au niveau des 28 pays de l’UE, à partir des dernières données annuelles d’Eurostat. Il permet de mesurer l’évolution des déséquilibres dans le temps et de comparer la situation des différents pays.

Cette approche vise à éclairer les enjeux pour les citoyens, dans un domaine particulièrement difficile à suivre pour un non spécialiste. Les déficits sont fréquemment exprimés en pourcentage du PIB, notion complexe à appréhender. Les débats liés aux procédures budgétaires étatiques portent sur des milliards d’euros, tandis que le grand public est habitué à raisonner en centaines ou milliers d’euros. Les chiffrages des économies mis en avant par les pouvoirs publics sont souvent réalisés par rapport à des hypothèses de croissance tendancielle, et non par rapport aux dépenses réellement enregistrées. Cela brouille la compréhension des choses, les « économies » ne se traduisant pas mécaniquement par une réduction des dépenses.

In fine, l’espace médiatique reste occupé par le débat opposant les partisans ou les contempteurs de l’« austérité budgétaire », sans que le grand public puisse visualiser clairement et simplement l’ampleur des enjeux et suivre leur évolution dans le temps.

SPÉCIFICITÉ DE LA DÉMARCHE

Cette étude permet une meilleure compréhension des dérapages des administrations centrales, que l’on qualifie dans le langage courant d’États, grâce à une méthode solide et accessible. Les recettes sont divisées par les dépenses et multipliées par 365, ce qui permet d’exprimer les dérapages financiers en jours sur une année. Cette méthode s’apparente aux usages financiers, les analystes ayant par exemple l’habitude de présenter le Besoin de fonds de roulement (BFR) en jours de chiffre d’affaires. Elle présente aussi l’avantage d’être significative pour tout individu s’étant demandé comment « boucler ses fins de mois ».

Ce travail est axé autour des administrations centrales, c’est-à-dire sur les organismes administratifs de l’État et les autres organismes centraux dont la compétence s’étend normalement sur la totalité du territoire. Au niveau de l’UE, il s’agit des administrations présentant les comptes les plus déséquilibrés. Néanmoins, les chiffrages portent aussi sur les administrations d’États fédérés, sur les collectivités locales et les administrations de sécurité sociale. Cela permet d’apporter un éclairage complémentaire, tous les pays n’étant fort heureusement pas déficitaires au niveau de chacune de ces administrations.

CALENDRIER DES JOURS OÙ LES ADMINISTRATIONS CENTRALES ONT DÉPENSÉ TOUTES LEURS RECETTES

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CARTE INTERACTIVE

Cécile Philippe

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