Notes et baromètres

L’amélioration de l’environnement: L’écologiste sceptique

Note économique / Janvier 2004

Au cours de la dernière génération, un large mouvement environnementaliste a émergé visant à démontrer que le monde va mal et qu’il se détériore. A sa tête, on trouve des individus tels que Paul Ehrlich et David Pimental et des organisations comme le World Wide Fund for Nature, Greenpeace, Worldwatch et bien d’autres.

Bjørn Lomborg est professeur associé de statistiques dans le département de sciences politiques de l’université d’Aarhus au Danemark. Végétarien, il circule à vélo et approuve les taxes élevées prélevées au Danemark sur les voitures et l’essence. Environnementaliste, il s’intéresse au problème de la pauvreté. En visite en Californie en 1996, il découvrit dans le magasine Wired un portrait de Julian Simon, un économiste anti-environnementaliste connu pour avoir affirmé qu’il n’y a pas de problème d’épuisement des ressources. De retour au Danemark, il donna à ses étudiants le projet de montrer l’inexactitude des statistiques utilisées par Simon. En vain. Sur cette base, Lomborg se lança alors dans un examen intense des affirmations environnementalistes. C’est ainsi qu’il a découvert que dans un grand nombre de cas, elles manquent de rigueur scientifique. Elles sont fondées sur de mauvaises interprétations du matériel examiné, sur une sélection arbitraire, sur des exagérations et bien souvent sur des affirmations non justifiées. Utilisant le matériel publié par les gouvernements et les organisations internationales, Lomborg a pu affirmer dans un livre qui a fait l’objet d’une controverse internationale et est aujourd’hui publié en français sous le titre de l’Ecologique Sceptique que ce matériel est mal interprété par les environnementalistes.

L’Institut économique Molinari

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